Le marché des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) évolue rapidement, et les nouvelles SCPI semblent mieux tirer leur épingle du jeu que les anciennes. Elles proposent des solutions plus flexibles et diversifiées, attirant ainsi les investisseurs les plus exigeants.
Grâce à leur gestion innovante et à leur capacité d’adaptation, ces nouvelles SCPI offrent des rendements attractifs et des perspectives de croissance intéressantes, particulièrement dans un contexte de baisse du marché immobilier traditionnel, où les rendements sont devenus moins compétitifs.
Une diversification des actifs accrue
Les nouvelles SCPI ont su diversifier leurs investissements en s’éloignant des seuls bureaux, un secteur aujourd’hui en déclin à cause du télétravail et de la crise sanitaire. En se concentrant sur des actifs comme la logistique, l’hôtellerie ou encore les Ehpad, elles se positionnent sur des marchés en forte demande.
Cette diversification des portefeuilles permet de limiter les risques tout en offrant des rendements intéressants, souvent supérieurs à 5 %, selon les données de l’Aspim. Ces nouveaux types d’investissements permettent de s’adapter à une économie en mutation rapide, ce qui leur confère une résilience face aux crises économiques.
Des rendements attractifs
Avec un rendement brut pouvant atteindre 8 % pour certaines SCPI récentes comme Iroko Zen ou Remake Live, les nouvelles SCPI surpassent les anciennes en termes de performance.
Ces taux de distribution élevés sont le fruit d’une gestion dynamique et d’une prise en compte des tendances actuelles, telles que l’essor de l’immobilier logistique ou le vieillissement de la population.
Ainsi, les investisseurs en quête de rentabilité optent de plus en plus pour ces jeunes SCPI diversifiées, qui offrent une croissance soutenue et une meilleure capacité à s’adapter aux nouvelles contraintes économiques et sociales.
Faut-il vendre ses parts dans les anciennes SCPI ?
Les investisseurs possédant des parts dans des SCPI plus anciennes, notamment celles centrées sur l’immobilier de bureaux, peuvent se poser la question de vendre leurs parts. Avec la baisse des valeurs de ces actifs, la vente pourrait permettre de réinvestir dans des SCPI plus diversifiées et résilientes face aux crises.
Cependant, pour ceux qui ont déjà amorti le coût d’acquisition, conserver leurs parts peut rester une option viable, en attendant une stabilisation du marché. Chaque investisseur doit peser les avantages et les risques liés à cette décision en fonction de ses objectifs à long terme. Pour une analyse professionnelle de votre stratégie, optez pour l’accompagnement d’un expert des SCPI :
Des innovations réglementaires pour renforcer le marché
En réponse aux défis actuels, de nouvelles régulations sont entrées en vigueur, permettant aux SCPI d’élargir leurs types d’investissements, notamment dans les énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien.
Ces ajustements visent à rendre ces véhicules d’investissement encore plus attractifs, tout en renforçant leur capacité à s’adapter aux grands enjeux écologiques et économiques de demain.
Pour les investisseurs exigeants, ces nouvelles SCPI représentent une véritable opportunité de diversification et de rendement. En investissant dans des secteurs d’avenir, ces SCPI offrent une protection contre les aléas économiques tout en répondant aux attentes de ceux cherchant des investissements plus responsables.
