Le diagnostic de performance énergétique vient récemment d’être rendu moins pénalisant pour les petites surfaces. Il s’agit d’une évolution essentielle et susceptible de corriger une injustice souvent clamée par les concernés.
DPE : en quoi consiste-t-il exactement ?
Le DPE ou diagnostic de performance énergétique est essentiel afin de mesurer la performance énergétique d’un bien immobilier. Après ce diagnostic, le bien est classé de A pour un logement disposant d’une bonne performance énergétique, à G pour un logement moins performant. Il s’agit d’un document obligatoire lors de la réalisation d’une vente ou d’une location de bien immobilier.
Il est essentiel afin de permettre aux futurs occupants d’avoir les informations nécessaires sur la performance énergétique du logement. Ce document peut alors avoir un impact direct sur la possibilité de vendre, de louer ou non le bien, mais aussi sur son prix. Il ne faut pas oublier aussi qu’une annonce dépourvue de DPE est passible d’une amende.
À propos de ce qui pénalise les petites surfaces
Selon les constatations, la part des DPE F et G est souvent plus importante chez les petits logements que chez les grands. Il faut savoir que ce résultat s’explique par des raisons techniques et non par une mauvaise performance. D’abord, le DPE prend en compte la production d’eau chaude sanitaire. Celle-ci dépend de la capacité du ballon d’eau chaude et du nombre moyen d’occupants pour une surface donnée.
Ainsi, un ballon d’eau chaude plus grand peut entraîner un DPE moins favorable, même si l’énergie nécessaire pour chauffer l’eau est similaire pour des surfaces différentes. Ensuite, l’indice de compacité thermique influence également le DPE. Celui-ci est calculé en divisant la somme des surfaces déperditives par la surface habitable. Plus l’indice est bas, plus l’efficacité thermique du logement est élevée et cela peut désavantager les petites surfaces.
Une réforme pour garantir un DPE plus équitable pour les petits logements
Récemment, une réforme du DPE a été proposée pour corriger les disparités entre les logements de petite taille et les autres. Celle-ci a donc pour but de rendre le DPE moins pénalisant pour les petites surfaces. De ce fait, elle vise à ajuster les critères de calcul afin de mieux refléter la réalité énergétique des petits logements. Ce qui est un point essentiel afin d’effectuer une évaluation plus équitable des performances énergétiques des petits logements.
Pour ce faire, cette réforme se base sur une surface de référence égale à 40 m² pour l’eau chaude sanitaire afin de corriger l’effet identifié. Puis, elle se base aussi sur la correction en relation avec la compacité plus importante des logements de moins de 15 m². Cette réforme trouve son importance dans le fait qu’elle permet aux petites surfaces de gagner une ou deux classes énergétiques.